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Photographie | Dessins et plans | Peinture | Gravure | Dix-neuvième siècle | Alice au pays des merveilles - Lewis Carroll (1832-1898) | Lewis Carroll (1832-1898) | Architecture | Littérature pour la jeunesse | Contes | Fillettes | Géographie | Phares | Musique | Potages | Solfège | Blasons | Monuments historiques | Forêts | Vêtements | ...
La malle-poste de Londres. Source : http://data.abuledu.org/URI/520e45ef-la-malle-poste-de-londres

La malle-poste de Londres

La malle-poste, 1849, par Jacques Laurent Agasse (1767-1849), peintre animalier suisse installé en Angleterre.

Abbatiale de Conques. Source : http://data.abuledu.org/URI/53f441fc-abatiale-d-conques

Abbatiale de Conques

Abbatiale Romane du XIIème siècle dans l'Aveyron (12) : tympan polychrome. Le portail occidental de l'abbatiale Sainte-Foy est surmonté d'un tympan décrivant le Jugement dernier. Il représente le Jugement dernier, d'après l'Évangile selon Matthieu. Il comporte 124 personnages, l'ensemble est divisé en trois niveaux. Tout en haut dans les angles on peut voir deux anges sonneurs de cor, au centre trône le Christ en majesté, avec les élus à sa droite, au Paradis, et les damnés à sa gauche, en Enfer. Derrière lui les anges portent la Croix et le fer de lance évoquant la Passion. Au niveau médian le cortège des élus est en marche vers le Christ, on peut reconnaître la Vierge Marie et Saint-Pierre (personnages nimbés), qui sont suivis par les personnages ayant marqué l'histoire de l'abbaye : l'abbé Dadon (son fondateur), Charlemagne (son bienfaiteur). Dessous, Sainte Foy sous la main de Dieu, à côté des menottes des prisonniers qu'elle a libérés. De l'autre côté des anges-chevaliers repoussent les damnés essayant d'échapper à l'Enfer. On peut y voir de mauvais moines, un ivrogne pendu par les pieds. Le troisième niveau est divisé en deux parties. À gauche se trouve le Paradis présidé au centre par Abraham, à sa porte un ange fait entrer les élus. La partie droite est consacrée à l'enfer où préside Satan, et où sont châtiés les péchés capitaux : l'Orgueil, désarçonné d'un cheval, l'Avarice pendue haut et court avec sa bourse, la Médisance dont la langue est arrachée par un démon, l'Adultère représenté par une femme, poitrine dénudée, liée par le cou avec son amant. Sur le linteau on peut lire la phrase suivante : «Pécheurs, si vous ne réformez pas vos mœurs, sachez que vous subirez un jugement redoutable». Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbatiale_Sainte-Foy_de_Conques

Alice et la petite clef. Source : http://data.abuledu.org/URI/50cf7e7f-alice-et-la-petite-clef

Alice et la petite clef

Alice et la petite clef, illustration d'origine (1865), par John Tenniel (1820 – 1914), du roman de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles : Tout à coup elle rencontra sur son passage une petite table à trois pieds, en verre massif, et rien dessus qu’une toute petite clef d’or. Alice pensa aussitôt que ce pouvait être celle d’une des portes ; mais hélas ! soit que les serrures fussent trop grandes, soit que la clef fût trop petite, elle ne put toujours en ouvrir aucune. Cependant, ayant fait un second tour, elle aperçut un rideau placé très-bas et qu’elle n’avait pas vu d’abord ; par derrière se trouvait encore une petite porte à peu près quinze pouces de haut...

Alice grandit encore. Source : http://data.abuledu.org/URI/50cf8d70-alice-grandit-encore

Alice grandit encore

Alice grandit encore, illustration d'origine (1865), par John Tenniel (1820 – 1914), du roman de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles : Tout en causant ainsi, Alice était entrée dans une petite chambre bien rangée, et, comme elle s’y attendait, sur une petite table dans l’embrasure de la fenêtre, elle vit un éventail et deux ou trois paires de gants de chevreau tout petits. Elle en prit une paire, ainsi que l’éventail, et allait quitter la chambre lorsqu’elle aperçut, près du miroir, une petite bouteille. Cette fois il n’y avait pas l’inscription BUVEZ-MOI — ce qui n’empêcha pas Alice de la déboucher et de la porter à ses lèvres. « Il m’arrive toujours quelque chose d’intéressant, » se dit-elle, « lorsque je mange ou que je bois. Je vais voir un peu l’effet de cette bouteille. J’espère bien qu’elle me fera regrandir, car je suis vraiment fatiguée de n’être qu’une petite nabote ! » C’est ce qui arriva en effet, et bien plus tôt qu’elle ne s’y attendait. Elle n’avait pas bu la moitié de la bouteille, que sa tête touchait au plafond et qu’elle fut forcée de se baisser pour ne pas se casser le cou. Elle remit bien vite la bouteille sur la table en se disant : « En voilà assez ; j’espère ne pas grandir davantage. Je ne puis déjà plus passer par la porte. Oh ! je voudrais bien n’avoir pas tant bu ! » Hélas ! il était trop tard ; elle grandissait, grandissait, et eut bientôt à se mettre à genoux sur le plancher. Mais un instant après, il n’y avait même plus assez de place pour rester dans cette position, et elle essaya de se tenir étendue par terre, un coude contre la porte et l’autre bras passé autour de sa tête. Cependant, comme elle grandissait toujours, elle fut obligée, comme dernière ressource, de laisser pendre un de ses bras par la fenêtre et d’enfoncer un pied dans la cheminée en disant : « À présent c’est tout ce que je peux faire, quoi qu’il arrive. Que vais-je devenir ? »

Anorak inuit traditionnel. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fc2194-anorak-inuit-traditionnel

Anorak inuit traditionnel

Anorak inuit d'adulte traditionnel en boyau de phoque : Parka (Kamleika). À l'origine le terme anorak désigne un vêtement imperméable ou coupe-vent, s'enfilant par la tête. L'anorak peut se limiter à une coquille coupe vent ou être renforcé par un isolant thermique. La coupe est de forme relativement cintrée et courte afin de permettre les activités physiques, notamment la navigation en kayak, tout en conservant assez de largeur pour pouvoir être porté par-dessus des vêtements isolants. L'anorak comprend généralement une capuche solidaire. Les anoraks les plus anciens étaient réalisés dans les matériaux disponibles aux inuits présentant des propriétés d’imperméabilité, notamment les boyaux d'animaux ou la fourrure. Photographie du "Royal Albert Memorial Museum".

Armoiries de la Corée du Nord. Source : http://data.abuledu.org/URI/5379b804-armoiries-de-la-coree-du-nord

Armoiries de la Corée du Nord

Les armoiries de la Corée du Nord représentent une centrale hydroélectrique placée sous le Mont Paektu, point culminant de Corée, au-dessus duquel rayonne une étoile rouge, le tout encadré par deux gerbes de riz formant un ovale liées à un ruban portant l'inscription "La République populaire démocratique de Corée" en caractères hangeul.

Atténuation. Source : http://data.abuledu.org/URI/5232e82d-attenuation

Atténuation

Forte atténuation du signal lors du passage d'une ligne de forts orages au-dessus du radôme. Source : Environnement Canada. Toute onde électromagnétique peut être absorbée en passant dans un milieu quelconque car elle excite les molécules qui le composent. Cela peut donc enlever une partie des photons pour faire changer le niveau énergétique du milieu. L'air est très peu absorbant mais la molécule d'eau l'est. Plus la longueur d'onde porteuse du faisceau radar se rapproche de celle des gouttes d'eau (0,1 à 7 millimètres), plus le dipôle de ces molécules sera excité et plus l'onde sera atténuée par la précipitation rencontrée. En conséquence, les radars météorologiques utilisent généralement une longueur d'onde de 5 cm ou plus. À 5 centimètres, lors de pluies intenses, on note une perte de signal en aval de celles-ci sur l'image radar. L'atténuation est cependant de nulle à acceptable dans des précipitations faibles à modérées et dans la neige. C'est pourquoi la plupart des pays des régions tempérées (Canada et une bonne partie de l'Europe) utilisent cette longueur d'onde. Elle nécessite une technologie moins coûteuse (magnétron et de plus petite antenne). Les nations ayant une prédominance d'orages violents utilisent une longueur d'onde de 10 centimètres qui est atténuée de façon négligeable dans toutes les conditions mais est plus coûteuse (klystron). C'est le cas des États-Unis, de Taïwan et d'autres. Les longueurs d'onde de moins de 5 cm sont fortement atténuées, même par pluie modérée, mais peuvent avoir une certaine utilité à courte portée, là où la résolution est plus fine. Certaines stations de télévision américaines utilisent des radars de 3 centimètres pour couvrir leur auditoire en plus du NEXRAD local.

Aulne glutineux ou verne. Source : http://data.abuledu.org/URI/509841f1-aulne-glutineux-ou-verne

Aulne glutineux ou verne

Planche N°307 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef : Aulne glutineux (Alnus glutinosa). Porte parfois le nom de aulne noir, aulne poisseux, vergne ou verne. La verne est une essence hygrophile, comme nombre de Bétulacées, et affectionne particulièrement les sources d'eau, y compris domestiques. Il n'est pas rare de constater l'obstruction de canalisation par ses racines. L'arbre possède un système racinaire extrêmement développé (jusqu'à 4 m de profondeur) qui lui permet de bien résister aux vents forts. Ses racines sont le refuge d’une importante faune aquatique lorsqu'il pousse au bord d'un cours d'eau. Autrefois, lorsqu'on voulait se débarrasser de la vermine dans une maison, un poulailler ou une écurie, on épandait sur le sol des feuilles de verne encore bien humides de rosée le matin et toute la vermine venait s'y mettre. Ensuite on jetait les feuilles au feu et le lieu était vidé de ces parasites.

Autocollant américain de niveau de risque NFPA 704. Source : http://data.abuledu.org/URI/52055556-autocollant-americain-de-niveau-de-risque-nfpa-704

Autocollant américain de niveau de risque NFPA 704

Autocollant "Fire diamond" de niveau de risque selon la recommandation américaine NFPA 704. La "National Fire Protection Association" (NFPA), une organisation américaine, a émis une recommandation dite NFPA 704 pour la codification des produits inflammables. Cette codification, qui se répand dans le monde anglo-saxon, repose sur l'emploi d'un losange divisé en quatre quadrants colorés, portant un chiffre lié à la dangerosité (0 pour un risque nul, 4 pour un risque maximum) : 1) le quadrant rouge indique le caractère inflammable ; 2) le quadrant bleu a trait à la nocivité pour l'homme ; 3) le quadrant jaune signale le caractère détonant (explosif) ; 4) le quadrant blanc codifie toute autre sorte de danger n'entrant pas dans les trois premières catégories.

Berger de Bergame. Source : http://data.abuledu.org/URI/5160cb73-berger-de-bergame

Berger de Bergame

Le berger de Bergame est une race de chien d'origine italienne. On l'appelle parfois aussi bergamasque. Il était à l'origine destiné à conduire et garder les troupeaux de moutons. Magnifique berger, ce chien reconnaissable à sa robe est le cousin du berger de Brie. Il y a deux types de poils, le poil en forme de nœud et le poil comme le Briard (rêche). Il y a plusieurs types de couleurs, le noir opaque, le brun clair, foncé, le beige, le gris clair, foncé, le blond, le blanc, le fauve, l'arlequin et toutes autres couleurs à deux, trois, voire quatre couleurs différentes. Ses yeux peuvent être brun clair ou foncé, gris clair ou foncé et bleu ce qui est peu fréquent. La queue est portée en sabre et les oreilles sont triangulaires. Il mesure entre 54 et 62 cm et le poids est de 26 à 38 kg. La fonction du chien de berger bergamasque est de conduire et de garder le troupeau, travail pour lequel Il montre des dispositions exemplaires grâce à sa vigilance, sa concentration et son équilibre psychologique. Sa faculté d'apprendre et de se déterminer, combinée à sa modération et à sa patience en font un excellent chien de garde et de compagnie, apte aux emplois les plus divers. Il établit une liaison étroite avec l'homme. Le berger de Bergame est un excellent gardien, il n'attend pas qu'un intrus entre dans la maison pour le coincer comme le fait le berger allemand, mais aboie dès que celui-ci est derrière la porte. Ce chien a besoin d'une éducation ferme, il est intelligent, vigilant, modéré, patient, agile, docile et futé. Son allure préférée est le trot, il peut facilement passer au galop. C'était le chien préféré des Romains, il était fait pour tuer les loups dès qu'ils s'approchaient du troupeau de moutons.

Blanche Neige dans son cercueil de verre. Source : http://data.abuledu.org/URI/52bb5921-blanche-neige-dans-son-cercueil-de-verre

Blanche Neige dans son cercueil de verre

Blanche Neige dans son cercueil de verre, vers 1890, par Marianne Stokes (1855-1927). Inscription en anglais : (WE CANNOT LAY HER IN THE DARK EARTH, SAID THE DWARFS AND SO THEY HAD A TRASPARENT GLASS COFFIN MADE SO THAT SHE COULD BE SEEN FROM EVERY SIDE, LAID HER IN IT AND WROTE ON IT HER NAME AND THAT SHE WAS A KING'S DAUGHTER ; THEN THEY CARRIED THE COFFIN INTO THE WOOD AND SOME OF THEM ALWAYS WATCHED HER AND THE BIRDS ALSO CAME AND BEWAILED SNOWDROP. FIRST AN OWL THEN A RAVEN AND LASTLY A DOVE. SO SNOWDROP LAY A LONG TIME IN HER COFFIN LOOKING AS THOUGH SHE WERE ASLEEP). « Il ne faut pas l'enterrer sous-terre dans le noir ! » se dirent les nains. Alors ils fabriquèrent un cercueil trnsparent en verre pour qu'on puisse la voir de tout côté, ils l'allongèrent à l'intérieur avec une inscription portant son nom et précisant qu'elle était fille de roi. Puis ils transportèrent le cercueil dans le bois et firent la garde à tour de rôle. Et les oiseaux se joignirent à eux pour veiller sur Blanche-Neige : une chouette, un corbeau puis une tourterelle. C'est ainsi que Blanche-Neige reposa longtemps dans son cercueil, comme si elle y dormait.

Blason de Bidart. Source : http://data.abuledu.org/URI/5280189f-blason-de-bidart

Blason de Bidart

Céramique ornant un des murs de la mairie de Bidart portant les armes de la ville depuis 1958 : BIDARTEAN ZUZENA OHENA. Blasonnement : Parti, au premier, de sinople au rocher d'argent mouvant du flanc dextre sommé d’une tour d’or ajourée et enflammée de gueules ; au deuxième, de gueules au bateau d'or mouvant de face, la voile d'argent chargée d'une croix basque de sable, le tout des deux parties posé sur une mer d’argent ; à la vergette d'or brochant sur la partition accostée à chaque flanc de cinq billettes du même. Le blasonnement définitif fut adopté par le conseil municipal le 3 mars 1958 avec l'ajout d'ornements extérieurs : L’écu sommé de deux ondes d’argent dans lesquelles plonge un grand harpon de sable en pal, passant sous l’écu et le listel bordant en pointe cet écu. L'anneau du harpon en chef retenant un cordage d’or dont les entrelacs forment à dextre la lettre majuscule anglaise B contournée, puis passe sous l’écu pour former à senestre la même lettre B. Le cordage retenant le listel d’argent chargé de la devise basque « bidartean zuzena onena » (parmi les chemins, le plus droit est le meilleur).

Blason de Saint-Tropez. Source : http://data.abuledu.org/URI/51eef7e4-blason-de-saint-tropez

Blason de Saint-Tropez

Blasonnement : d'azur à la barque de gueules portant Tropes allongé, un chien et un coq, surmontée d'un ange d'argent volant au dessus et portant une couronne dans la main. Caïus Silvius Torpetius, né à Pise, grand officier de la cour de Néron, fut séduit par les idéaux pacifistes. Converti par Paul en l'an 68, il engendra la colère de l'empereur par son refus d'abjurer sa foi chrétienne. Il fut torturé, martyrisé et décapité à Pise et son corps jeté dans une barque sur l'Arno en compagnie d'un coq et d'un chien censés se nourrir du cadavre. Le courant Ligure ramena la barque jusqu'au rivage de l'actuel Saint-Tropez, autrefois appelé Héraclès. Les moines de l’Abbaye de Saint-Victor de Marseille, propriétaires au XIe siècle de la presqu'île, et de toutes les terres adjacentes, trouvèrent la barque, cachèrent le corps du martyr et élevèrent une chapelle qu'ils baptisèrent « Ecclesia Sancti Torpetis ». Torpes devint finalement Tropez. On raconte que le coq s'arrêta dans un champ de lin à quelques kilomètres de là. Le coq au lin donna le village Cogolin. Et le chien : Grimaud (chien en vieux français).

Boites métalliques à agrafes. Source : http://data.abuledu.org/URI/501e9555-boites-metalliques-a-agrafes

Boites métalliques à agrafes

Montage réalisé à partir de deux illustrations (en pages face à face) de boites métalliques à couvercle indépendant, maintenu par des agrafes, pour l'usage domestique. Le livre original se trouve à la Bibliothèque de la Gourmandise de Hermalle-sous-Huy (Belgique) : Paul Mougin, La fabrication familiale de toutes les conserves et confitures à la portée de tous, 4e éd., s.d. (post 1929, années 1930), p. 46 et 47.

Bureau de l'octroi au XIXème siècle. Source : http://data.abuledu.org/URI/524d8db2-bureau-de-l-octroi-au-xixeme-siecle

Bureau de l'octroi au XIXème siècle

Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.99 ; manuel scolaire, édition de 1904 : Octroi et Bascule. - Aux portes de toutes les villes sont des bureaux d'octroi où l'on doit payer les droits d'entrée sur les marchandises. - Pour peser les voitures et fixer le poids des marchandises qu'elles portent, on les fait passer sur la plate-forme d'une bascule. Cette plate-forme, à l'aide d'un levier, soulève le fléau d'une balance qui se trouve à l'intérieur du bureau d'octroi, et l'employé lit, sur le bras de fer, le nombre de kilogrammes.

Buste de Janus. Source : http://data.abuledu.org/URI/50d73122-buste-de-janus

Buste de Janus

Buste du dieu romain Janus (musée du Vatican) : Janus est une divinité romaine, dieu des commencements et des fins, des choix, des clés et des portes (en grec : Ιανός (Ianós en phonétique). Dieu de premier rang dans la hiérarchie romaine (diuum deus), il a le privilège d'être invoqué avant toutes les autres divinités. En tant que dieu introducteur il est avec Portunus un « dieu des portes » qui préside à l'ouverture de l’année et à la saison de la guerre (les portes de son temple étaient fermées quand Rome était en paix).

Cabane de résinier. Source : http://data.abuledu.org/URI/5131f65c-cabane-de-resinier

Cabane de résinier

Carte postale intitulée « Le Moulleau par Arcachon (Landes) - La cabane du résinier ». On reconnaît le gemmeur-résinier à son échelle à cale-pieds (pitey) et à sa hache (hapchot). L'origine des cabanes de résiniers remonte à celle de la pratique du gemmage. Mais c'est avec la généralisation du procédé, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, que ce type d'habitat isolé en pleine forêt des Landes se multipliera. Bien qu'il en existe certaines en brique, les cabanes de résiniers sont traditionnellement en bois de pin. On peut rencontrer aussi bien des cabanes isolées dans la forêt qu'un groupement de quelques cabanes avec des cabanons servant de dépendances pour stocker du matériel, un four à pain, un puits et quelques pieds de vigne le tout dans une petite clairière. Les habitations sont réparties dans la forêt suivant les différentes parcelles exploitées et sont reliées entre elles par des chemins de sable, parfois recouverts de coquilles d'huîtres ou de grépin. Les résiniers n'étaient pas propriétaires des cabanes, mais de simples exploitants souvent amenés à déménager en fonction de l'évolution de leur contrat. Les cabanes étaient habitées la semaine, et généralement la famille se rendait dans le bourg voisin le week-end, faire le marché et se retrouver au bistrot. Le gemmeur quitte sa cabane pour porter les fûts de résine sur les quais d'embarcation avant qu'ils soient acheminés à la distillerie, ou pour se rendre en ville le dimanche. Le reste du temps, la famille vit au rythme des campagnes de gemmage, en forêt. Au début du XXe siècle, on comptait autant de cabanes que de familles d'ouvrier gemmeur, autant de familles que de « pièces » de pins à résiner.

Canotier en paille avec ruban. Source : http://data.abuledu.org/URI/50fc8de8-canotier-en-paille-avec-ruban

Canotier en paille avec ruban

À Paris, les canots à voile font leur apparition sur la Seine dès le début du XIXe. La préfecture de Police en autorise la circulation sous certaines conditions en 1840. De nombreux individus se mettent à ramer (des « canotiers »), ils conduisent eux-mêmes leur embarcation. Le canot devient un divertissement. Ramer est un plaisir, tout comme s’encanailler dans les différentes guinguettes et autres lieux de plaisance de cette époque. Le canotage suscite de nombreuses réactions. Par des chansons, et évidemment en peinture. Les premiers canotiers parisiens de la fin du XIXe et du début du XXe siècle ne veulent pas rester en bourgeois pour conduire leur bateau et adoptent un costume qui s’inspire volontiers de ceux des matelots ou des mariniers, notamment à travers le chapeau rond orné d’un ruban qui faisait alors partie de la tenue de sortie réglementaire des hommes d’équipage. Dans la Marine, deux versions du chapeau rond coexistaient : une version en paille naturelle pour le service dans les pays chauds et une version imperméabilisée avec du goudron ou de la toile cirée noire pour le service dans les pays pluvieux. Le canotier est le chapeau emblématique de Gabrielle Chanel. Elle le porta très tôt en réaction aux couvre-chefs si garnis des femmes à son époque. Il devient particulièrement célèbre au XXe siècle quand les vedettes de music-hall comme Maurice Chevalier ou Fred Astaire s’en emparent. Maurice Chevalier s'illustra, en 1962, dans une chanson : le Twist du canotier, enregistrée avec le groupe rock français les Chaussettes noires.

Carte de l'Asie Mineure. Source : http://data.abuledu.org/URI/505ebc51-carte-de-l-asie-mineure

Carte de l'Asie Mineure

Carte de l'Asie Mineure antique et de Milet, la ville des "Sept Sages" présocratiques : Stilpon, Chilon, Thalès, Pythagore, Empédocle, Phérécyde, Anacharsis. Voici leur devise traduite : Thalès de Milet : Ἐγγύα, πάρα δ᾽ ἄτα. « Ne te porte jamais caution. » Solon d'Athènes : Μηδὲν ἄγαν. « Rien de trop. » Chilon de Sparte : Γνῶθι σεαυτόν. « Connais-toi toi-même. » Pittacos de Mytilène : Γίγνωσκε καιρόν. « Reconnais l'occasion favorable. » Bias de Priène : Οἱ πλεῖστοι κακοί. « Les plus nombreux sont les méchants. » ou « La plupart des hommes sont mauvais. » Cléobule de Lindos : Μέτρον ἄριστον. « La modération est le plus grand bien. » Périandre de Corinthe : « Prudence en toute chose. »

Carte de la côte orientale africaine. Source : http://data.abuledu.org/URI/52193340-carte-de-la-cote-orientale-africaine

Carte de la côte orientale africaine

Rigobert Bonne (1727–1795), Partie de la côte orientale d’Afrique avec l’Isle de Madagascar et les cartes particulieres des Isles de France et de Bourbon. Projette et assujetie aux observations astronomiques, Paris 1791. Original: 31 x 42 cm. Source : Atlas moderne ou collection de cartes sur toutes les parties du globe terrestre par plusieurs auteurs. Rigobert Bonne était un géographe, ingénieur hydrographe et cartographe français, maitre de mathématiques du XVIIIe siècle. Il est nommé en 1775 cartographe du Roi de France au Service Hydrographique de la Marine (le Dépôt des cartes et plans de la Marine est créé sur ordre du Roi Louis XV en 1720). Vers 1780, il définit précisément la projection qui portera alors son nom: la Projection de Bonne. Il a entre autres produit des cartes pour les ouvrages de l'abbé Raynal et pour l'Encyclopédie méthodique de Nicolas Desmarest.

Chien rouge de Bavière. Source : http://data.abuledu.org/URI/5160bf3e-chien-rouge-de-baviere

Chien rouge de Bavière

Le Chien de rouge de Bavière (Bayerischer Gebirgsschweißhund) est un chien originaire d'Allemagne. Il y a environ 160 ans en Allemagne, la plupart des cerfs et des chevreuils étaient chassés sur de grands domaines en haute montagne. La situation évolua vers le milieu du XIXe siècle. On diminua l’étendue des parcelles de chasse. Les chiens courants autochtones de haute montagne (Hochgebirgsbracke), avec lesquels on avait encore pratiqué les grandes chasses aux courants n’avaient plus le droit d’être utilisés. À la fin de ce XIXe siècle, on mit en œuvre une protection intense du cerf. Dans le même temps, on élabora des armes de meilleure qualité et de plus grande portée qui modifièrent complètement la manière de chasser. Dès lors, le recours à un chien de rouge capable de faire du bon travail sur la piste froide d’un gibier blessé devint indispensable. La variété la plus légère du chien de rouge du Hanovre fut tout d’abord utilisée, appréciée par les chasseurs pour son calme et sa sûreté au pistage. Mais ce chien qui souvent n’aimait pas poursuivre, ou poursuivait sans donner de la voie (héritage des limiers) ne convenait pas parfaitement aux conditions difficiles de la chasse en haute montagne. On repensa donc aux chiens de chasse autochtones que l’on utilisait depuis des temps immémoriaux, y compris en tant que chiens de rouge, et on entreprit le croisement dans l’espoir de rassembler les qualités des deux races.

Clef de fa. Source : http://data.abuledu.org/URI/51239d62-clef-de-fa

Clef de fa

La clef se trouve nécessairement au début de toute portée, mais peut aussi se rencontrer plus loin pour indiquer un changement de clef.

Communication. Source : http://data.abuledu.org/URI/51ee62c5-communication

Communication

Schéma de la communication verbale, d'après Jacobson. À chacun des six facteurs inaliénables de la communication correspond une des six fonctions du langage (entre parenthèses). D'après Roman Jakobson, « le langage doit être étudié dans toutes ses fonctions ». C'est-à-dire que le linguiste doit s'attacher à comprendre à quoi sert le langage, et s'il sert à plusieurs choses. « Pour donner une idée de ses fonctions, un aperçu sommaire portant sur les facteurs constitutifs de tout procès linguistique, de tout acte de communication verbale, est nécessaire ». Les voici : 1) Le message lui-même 2) Le destinateur envoie un message au destinataire ; 3) Le destinataire est censé recevoir le message ; 4) Pour être opérant, le message requiert d'abord un contexte auquel il renvoie (c'est ce qu'on appelle aussi, dans une terminologie quelque peu ambiguë, le "référent"), contexte saisissable par le destinataire, et qui est soit verbal, soit susceptible d'être verbalisé ; 4) le message requiert un code, commun, en tout ou au moins en partie, au destinateur et au destinataire (ou, en d'autres termes, à l'encodeur et au décodeur du message) ; 5) le message requiert un contact, un canal physique et une connexion psychologique entre le destinateur et le destinataire, contact qui leur permet d'établir et de maintenir la communication. Les fonctions du langage sont les suivantes : 1) fonction expressive (expression des sentiments du locuteur), 2) fonction conative (fonction relative au récepteur), 3) fonction phatique (mise en place et maintien de la communication), 4) fonction référentielle (le message renvoie au monde extérieur), 5) fonction métalinguistique (le code lui-même devient objet du message), 6) fonction poétique (la forme du texte devient l'essentiel du message).

Contreforts en pierre de Notre Dame. Source : http://data.abuledu.org/URI/51439cae-contreforts-en-pierre-de-notre-dame

Contreforts en pierre de Notre Dame

Matériaux utilisés pour la construction de Notre Dame de Paris : "À l'inspection des monuments élevés pendant le moyen âge, il est aisé de reconnaître qu'alors, plus encore que pendant la période gallo-romaine, on exploitait une quantité considérable de carrières qui depuis ont été abandonnées, qu'on savait employer les pierres exploitées en raison de leur qualité, mais avec une économie scrupuleuse ; c'est-à-dire qu'on ne plaçait pas dans un parement, par exemple, une pierre de qualité supérieure convenable pour faire des colonnes monolithes, des corniches, des chéneaux ou des meneaux. Ce fait est remarquable dans un de nos édifices bâti avec un luxe de matériaux exceptionnel: nous voulons parler de la cathédrale de Paris. Là les constructeurs ont procédé avec autant de soin que d'économie dans l'emploi des matériaux. Les pierres employées dans la cathédrale de Paris proviennent toutes des riches carrières qui existaient autrefois sous la butte Saint-Jacques, et qui s'étendent sous la plaine de Montrouge jusqu'à Bagneux et Arcueil. La façade est entièrement construite en roche et en haut banc pour les parements, en liais tendre pour les grandes sculptures (banc qui avait jusqu'à 0m,90 de hauteur) et en cliquart pour les larmiers, chéneaux, colonnettes (banc de 0m,45 de hauteur au plus). Le liais tendre des carrières Saint-Jacques se comporte bien en délit, aussi est-ce avec ces pierres qu'ont été faites les arcatures à jour de la grande galerie sous les tours. Les cliquarts ont donné des matériaux incomparables pour la rose et pour les grandes colonnettes de la galerie, ainsi que pour tous les larmiers des terrasses. Parmi ces matériaux, on rencontre aussi dans les parements et pour les couronnements des contre-forts des tours l'ancien banc royal de Bagneux, qui porte 0m,70, et le gros banc de Montrouge, qui porte 0m,65 : ces dernières pierres se sont admirablement conservées. Dans les fondations, nous avons reconnu l'emploi des lambourdes de la plaine, et surtout de la lambourde dite ferme, qui porte jusqu'à un mètre ; quelquefois, mais rarement, du banc vert." Eugène Viollet-le-Duc. "Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle".

Croquis de voile à corne sur un petit bateau. Source : http://data.abuledu.org/URI/52618280-croquis-de-voile-a-corne-sur-un-petit-bateau

Croquis de voile à corne sur un petit bateau

Croquis de voile à corne sur un petit bateau. Cette voile fait partie de la famille des voiles auriques. Évolution de la voile au tiers, elle augmente encore les performances en ramenant toute la surface en arrière du mât, libérant la partie avant de celui-ci pour l'installation d'une trinquette et de focs. La forme de la voile qui déverse beaucoup au niveau de la corne, la rend peu efficace au plus près du vent mais permet cependant de porter une grande surface de toile pour un mât court.

Cuisinière au tablier rouge. Source : http://data.abuledu.org/URI/514ee5fd-cuisiniere-au-tablier-rouge

Cuisinière au tablier rouge

Cuisinière au tablier rouge, 1862, de Léon Bonvin (1834–1866) : La cuisinière porte un grand tablier vermilion et coupe un chou avec un grand couteau sur une table devant la fenêtre où se trouvent des poireaux, des navets, des racines de céleri, des carottes et de la laitue. Poubelle par terre. Le modèle serait l'épouse du peintre, Constance Félicité Gaudon ; la scène se déroulerait dan la cuisine de la taverne familiale à Vaugirard. La lumière provenant de la fenêtre à droite éclaire des détails du cadre : panier suspendu en osier, étagère avec chandeliers, moulin à café, lanterne et un grand fait-tout en cuivre sur la cuisinière.

Danses et célébrations avant le jeu de crosse en 1834. Source : http://data.abuledu.org/URI/5356b631-danses-et-celebrations-avant-le-jeu-de-crosse-en-1834

Danses et célébrations avant le jeu de crosse en 1834

Danses et célébrations avant le jeu de crosse, 1834, par George Catlin (1796-1872). Des rites d'avant-match étaient organisés, semblables aux rites liés à la guerre. Les joueurs se maquillaient avec de la peinture et du charbon de bois et se dotaient de différents objets qu'ils portaient sur eux, symbolisant leurs qualités. Un sorcier les préparait et exécutait des rites. Par ailleurs, la veille d'un match, différentes manifestations prenaient place, comme des cérémonies dansantes où les joueurs étaient costumés. Il y avait aussi des sacrifices, ainsi que des cris pour intimider les adversaires. Le jour du match, les équipes avançaient dans les champs tout en poursuivant les rites prodigués par leurs sorciers, certains joueurs ayant même des traces des cérémonies sur leurs bras ou leurs torses. Avant le début de la rencontre, les joueurs tenaient des paris, engageant des couteaux, des chevaux voire leurs femmes et leurs enfants, la mise était ensuite remportée par le vainqueur. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Crosse_%28sport%29

Dessin de Dilophosaurus. Source : http://data.abuledu.org/URI/512298ad-dessin-de-dilophosaurus

Dessin de Dilophosaurus

Dessin de Dilophosaure. Sa gueule était particulièrement étroite et souple, ses dents pourtant ne semblent pas avoir été faites pour chasser de grandes proies : étroites et pointues, elles se seraient tout de suite brisées, à ce que pensent certains chercheurs, à vouloir mordre dans un os, mais on ne peut plus soutenir la théorie qui faisait de lui un charognard. Il est très vraisemblable qu'il tuait sa victime à l'aide des griffes qu'il portait aux pattes avant et arrière. Une telle morphologie « passe partout » permettait au dilophosaure de chasser autant des proies imposantes comme le Plateosaurus que des proies beaucoup plus petites comme des petits mammifères et des lézards qu’il allait chercher dans les broussailles ou les crevasses des rochers.

Dreadlocks de rasta. Source : http://data.abuledu.org/URI/5040e16a-dreadlocks-de-rasta

Dreadlocks de rasta

Les dreadlocks ou cadenettes, appelées parfois tout simplement dreads ou locks ou encore rastas (à tort), sont des mèches de cheveux emmêlées qui se forment seules si les cheveux sont laissés à pousser naturellement (ou bien après avoir été tressés), sans l'utilisation de brosses, peignes, rasoirs, ni ciseaux. Les dreadlocks ont un caractère universel à travers les âges, car des peuples de cultures différentes en ont porté.

Échoppe médiévale à Limeuil. Source : http://data.abuledu.org/URI/50b60847-echoppe-medievale-a-limeuil

Échoppe médiévale à Limeuil

Limeuil, commune du Périgord, présente toutes les caractéristiques des villages médiévaux, son enceinte, ses portes, ses maisons, ses échoppes, ses latrines, ses andronnes (canaux d'écoulement entre deux maisons proches).... Le mot échoppe pourrait venir de « choppa », mot signifiant en langue d'oc, boutique, et en gascon, vieille geôle ou boutique. En 1482, où le mot apparaît dans les comptes du Trésorier de la Ville de Bordeaux, Makanam, il s'écrit « eschoppe ». Vers la même époque, en 1499, dans plusieurs textes, c'est le mot « choppe » ou « choppa » (1501) qui est rencontré.

Élévation du Pont d'Aquitaine à Bordeaux. Source : http://data.abuledu.org/URI/5148c97f-elevation-du-pont-d-aquitaine-a-bordeaux

Élévation du Pont d'Aquitaine à Bordeaux

Élévation du pont d'Aquitaine, pont suspendu sur la Garonne dans la ville de Bordeaux (France). Si l'on ne considère que la portée de sa travée centrale, 393,75 m, le pont d'Aquitaine, bien que le deuxième plus grand pont suspendu français derrière le pont de Tancarville reste un ouvrage modeste. Il se situe en effet en 2008 au-delà du 80e rang mondial dans le classement des ponts suspendus. Toutefois il est prolongé, sur la rive gauche, par un viaduc de 1 014 m, ce qui le porte au 8e rang français en termes de longueur de ponts, toutes catégories confondues.

Escrime au sabre. Source : http://data.abuledu.org/URI/53401559-escrime-au-sabre

Escrime au sabre

Escrime au sabre : En rouge, aire de touche au sabre. Le sabre est une arme d'estoc, de taille (coup porté avec le tranchant de la lame) et de contre-taille (coup porté avec le dos de la lame) ; les coups du plat de la lame sont aussi valables. C'est une arme conventionnelle comme le fleuret : le sabre répond aux mêmes règles d'engagement (conventions) que le fleuret, donnant la priorité à l'attaquant, et de même légèreté — 500 g pour une longueur totale de 105 cm maximum. En cas de touches simultanées, l'arbitre décide d'accorder la priorité à un des tireurs, ou à aucun des deux. Cette priorité dépend de la « phrase d'armes » et des conventions du sabre. La surface valable pour le sabre est tout ce qui se trouve au-dessus de la taille (à l'exception des 2 mains), car cette arme nous vient de la cavalerie, et qu'il était dans ce cas très difficile de toucher en dessous de la taille. Au sabre, comme au fleuret, il est strictement interdit de "substituer" une surface valable par une surface non valable. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Escrime

Fa et clef de sol en solfège. Source : http://data.abuledu.org/URI/53450256-fa

Fa et clef de sol en solfège

La note représente par sa forme une durée (dimension horizontale du solfège). De par sa position sur la portée, elle représente une hauteur (dimension verticale). Tout son musical (ou note) possède une fréquence fondamentale correspondant à sa hauteur. Deux notes dont les fréquences fondamentales ont un ratio qui est une puissance de deux (c'est-à-dire la moitié, le double, le quadruple...) donnent deux sons très similaires. Cette observation permet de regrouper toutes les notes qui ont cette propriété dans la même catégorie de hauteur.

Feu de Saint-Pol à Dunkerque. Source : http://data.abuledu.org/URI/53591177-feu-de-saint-pol

Feu de Saint-Pol à Dunkerque

Le feu de Saint-Pol est un phare situé en bout de la jetée ouest du port de Dunkerque, inscrit aux monuments historiques. Propriété de l'État, bien qu'il soit envisagé de le céder aux collectivités locales, paradoxalement il doit son nom à Saint-Pol-sur-Mer, bien qu'il se trouve à Dunkerque. Construit en 1937-1938 (mais restauré à l'identique en 1954), allumé en 1939, il est la dernière œuvre de l'architecte Gustave Umbdenstock. C'est aussi le seul phare Art déco de l’Hexagone. Le feu de Saint-Pol est dénommé "feu" faute de satisfaire à au moins deux des critères de la définition du phare au sens strict qu'en donne l'administration française. Hauteur : 35 m - Elévation : 35 m - Portée : 15/18 milles. Feux : Feux à deux éclats verts toutes les six secondes. Lanterne : alimentée par panneaux solaires. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Feu_de_Saint-Pol_%28Dunkerque%29

Fontionnement d'un treuil. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e0056c-fontionnement-d-un-treuil

Fontionnement d'un treuil

Géométrie d'un treuil, pour calculer le couple. Un treuil est un dispositif mécanique permettant de commander l'enroulement et le déroulement d'un câble, d'une chaîne ou de tout autre type de filin destiné à porter ou à tracter une charge.

Forêt de bambous à Taïwan. Source : http://data.abuledu.org/URI/513af3ef-foret-de-bambous-a-taiwan

Forêt de bambous à Taïwan

Forêt de bambous près de Shizhuo (Comté de Shiayi à Taïwan). Cette île est située au sud-est de la Chine continentale, au sud du Japon et au nord des Philippines, et bordée à l’est par l’océan Pacifique, au sud par la mer de Chine méridionale, à l’ouest par le détroit de Taïwan et au nord par la mer de Chine orientale. Elle sera longtemps connue en français sous le nom de Formose et Formosa dans la majorité des autres langues européennes (ceci durant toute la période antérieure aux années 1960), puisque les marins portugais l’appelaient Ilha Formosa, la « belle île ». Le bambou est une graminée ligneuse. Il peut fixer 30 % de plus de CO2 que les arbres feuillus, jusqu'à 12 tonnes de CO2/ha/an (3 tonnes pour une forêt de feuillus). Il libère donc 30 % d'oxygène de plus que des arbres. L'étroitesse de ses feuilles améliore l'infiltration de l'eau dans le sol (deux fois plus qu'une forêt de feuillus). Il limite l'érosion des sols (grâce à son réseau racinaire très dense sur 60 centimètres de profondeur) et restaure des sols appauvris. On l'utilise pour l’élimination de certaines toxines du sol (phyto-remédiation), et sa culture ne nécessite peu ou pas d'engrais, ni de produits phytosanitaires. Mais les bambous sont répertoriés parmi les espèces invasives. Certaines espèces, par leurs aptitudes à s'étendre via leurs rhizomes, peuvent porter un réel préjudice à la biodiversité des écosystèmes, à l'échelle locale. Le tronc du bambou est utilisé pour sa résistance et sa légèreté pour les échafaudages des gratte-ciel. Parmi les dix plus hauts du monde, ceux du Two International Finance Center (416 m) et Central Plaza (374 m) de Hong Kong, la Jin Mao Tower (421 m) de Shanghai, le Shun Hing Square (384 m) Shenzhen ou le Citic Plaza (391 m) de Guangzhou (Canton), en Chine, ont notamment utilisé ce matériau.

Gandalf. Source : http://data.abuledu.org/URI/53bab6e9-gandalf

Gandalf

Gandalf est un personnage imaginaire appartenant au légendaire de l'écrivain britannique J. R. R. Tolkien, apparaissant dans Le Hobbit, puis dans Le Seigneur des anneaux. Ce mystérieux vieillard, décrit comme étant un magicien (en fait, un membre des Istari), joue un rôle crucial dans les deux romans : il met en branle les événements du premier et joue un rôle de sage conseiller tout au long du second, par contraste avec son supérieur Saroumane. Gandalf porte de nombreux noms et surnoms. Décrit comme le "Pèlerin Gris" ou le "Cavalier Blanc", il est l'un des principaux antagonistes de Sauron, le Seigneur Ténébreux ; c'est d’ailleurs à cause de ce dernier que Gandalf a été envoyé en Terre du Milieu pour assister ses habitants contre lui. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gandalf

Gandalf dans le Seigneur des Anneaux. Source : http://data.abuledu.org/URI/53bab91d-gandalf-dans-le-seigneur-des-anneaux

Gandalf dans le Seigneur des Anneaux

Gandalf est un personnage imaginaire appartenant au légendaire de l'écrivain britannique J. R. R. Tolkien, apparaissant dans "Le Hobbit", puis dans "Le Seigneur des anneaux". Ce mystérieux vieillard, décrit comme étant un magicien (en fait, un membre des Istari), joue un rôle crucial dans les deux romans : il met en branle les événements du premier et joue un rôle de sage conseiller tout au long du second, par contraste avec son supérieur Saroumane. Gandalf porte de nombreux noms et surnoms. Décrit comme le "Pèlerin Gris" ou le "Cavalier Blanc", il est l'un des principaux antagonistes de Sauron, le Seigneur Ténébreux ; c'est d’ailleurs à cause de ce dernier que Gandalf a été envoyé en Terre du Milieu pour assister ses habitants contre lui. Image versée par l'Artt&Design School, grâce à une collaboration entre la Llotja de Barcelone et Amical Viquipèdia. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gandalf

Habitation de Champlain à Quebec. Source : http://data.abuledu.org/URI/511530ec-habitation-de-champlain-a-quebec

Habitation de Champlain à Quebec

Habitation de Québec : A) Le magazin. B) Colombier. C) Corps de logis où sont nos armes, & pour loger les ouvriers. D) Autre corps de logis pour les ouvriers. E) Cadran. F) Autre corps de logis où est la forge, & artisans logés. G) Galeries tout au tour des logemens. H) Logis de sieur de Champlain. I) La porte de l'habitation, où il y a pont-levis. L) Promenoir autour de l'habitation concernant 10 pieds de large jusques sur le bort du fossé. M) Fossés tout autour de l'habitation. N) Plattes formes, en façon de tenaille pour mettre le canon. O) Jardin du sieur de Champlain. Q) Place devant l'habitation sur le bort de la rivière. R) La grande rivière de sainct Lorens. vers 1608. Source : "The works of Samuel de Champlain in six volumes", Toronto, The Champlain Society, 1925, reprinted 1971 by University of Toronto press, volume II, p. 39. Samuel Champlain fonde Québec en 1608, mandaté par Pierre Dugua de Mons, « là où le fleuve se rétrécit », selon l'appellation algonquienne, et il en fait la capitale de la Nouvelle-France aussi dite le « Canada ». Québec sera, jusqu'aujourd'hui, le premier lieu habité à l'année de façon continue par des Français et leurs descendants, en Amérique du Nord. Champlain remonte aussi le fleuve en 1615 jusqu'au-delà du Sault Saint-Louis (rapides de Lachine), à la baie Georgienne (partie ouest du lac Huron) et navigue sur les eaux de la rivière Richelieu jusqu'à ce qui est aujourd'hui le lac Champlain. Tout au long de son périple en Nouvelle-France, il établit notamment avec les Innus-Montagnais, les Algonquins et les Hurons-Wendats, d'excellentes relations diplomatiques et commerciales, et agit, d'office (non en titre), comme premier gouverneur de la Nouvelle-France. Cependant, les colons européens apportent de nombreuses maladies qui, par les routes commerciales, se propagent rapidement au sein des populations autochtones, faisant des ravages parmi celles-ci. Les colons français, arrivant souvent très malades dans des bateaux qui ne sont pas très sains, sont sauvés par les remèdes amérindiens. Ainsi, pour soigner le scorbut, les Iroquoiens du Saint-Laurent proposent à Cartier des décoctions d'écorce de cèdre blanc, appelé annedda.

Il pleut des cordes en Angleterre. Source : http://data.abuledu.org/URI/51ee5330-il-pleut-des-cordes-en-angleterre

Il pleut des cordes en Angleterre

Pluie de chats, chiens et fourches. Caricature anglaise du XIXe siècle : en anglais "il pleut des cordes" se dit "il pleut des chats et des chiens" (it's raining cats and dogs). Exemple de métaphore avec contexte culturel : le contexte littéraire, énonciatif et culturel seul permet de cerner la nature et la portée de la métaphore, qui mélange deux champs sémantiques, parfois suivis d'une comparaison. La métaphore repose ainsi souvent sur des clichés, des lieux communs ou des allusions qui se retrouvent à toute époque.

Ile Harbour en Bretagne. Source : http://data.abuledu.org/URI/5358d0f2-ile-harbour-

Ile Harbour en Bretagne

L'île Harbour est un îlot rocheux fortifié, situé sur le territoire de la commune de Dinard, parfois accessible à marée basse, à 3 km en face de Saint-Malo. La légende prétend qu'avant le raz-de-marée de l'an 709, l'île hébergeait le port primitif d'Aleth. Le fort a été construit au cours des XVIIe et XVIIIe siècles à l'initiative des ingénieurs militaires Sébastien Le Prestre de Vauban et Siméon Garangeau. Il protège deux des passes d'accès de Saint-Malo et participe au système de défense du port de Saint-Malo qui comporte aussi les forts de La Conchée, du Petit Bé et le Fort National. Le fort a perdu toute vocation militaire et appartient désormais à des personnes privées. L'île est un site inscrit depuis le 27 septembre 1934 et le fort est un monument historique classé depuis le 4 juin 1952. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_Harbour

L'auguste. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c1b456-l-auguste

L'auguste

Clown Bassie, de Bassie & Adriaan (Waalwijk, Pays-Bas, 22 avril 2006). L'auguste porte un nez rouge, un maquillage utilisant le noir, le rouge et le blanc, une perruque, des vêtements burlesques de couleur éclatante, des chaussures immenses ; il est totalement impertinent, se lance dans toutes les bouffonneries. Il déstabilise le clown blanc dont il fait sans cesse échouer les entreprises, même s'il est plein de bonne volonté. L'auguste doit réaliser une performance dans un numéro au cours duquel les accidents s'enchaînent. Son univers se heurte souvent à celui du clown blanc qui le domine.

L'invitation pour Mme la Duchesse, d'Alice. Source : http://data.abuledu.org/URI/50cfe81e-l-invitation-pour-mme-la-duchesse-d-alice

L'invitation pour Mme la Duchesse, d'Alice

L'invitation pour Mme la Duchesse, illustration d'origine (1865), par John Tenniel (1820 – 1914), du roman de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles : Alice resta une ou deux minutes à regarder à la porte ; elle se demandait ce qu’il fallait faire, quand tout à coup un laquais en livrée sortit du bois en courant. (Elle le prit pour un laquais à cause de sa livrée ; sans cela, à n’en juger que par la figure, elle l’aurait pris pour un poisson.) Il frappa fortement avec son doigt à la porte. Elle fut ouverte par un autre laquais en livrée qui avait la face toute ronde et de gros yeux comme une grenouille. Alice remarqua que les deux laquais avaient les cheveux poudrés et tout frisés. Elle se sentit piquée de curiosité, et, voulant savoir ce que tout cela signifiait, elle se glissa un peu en dehors du bois afin d’écouter. Alice par John Tenniel 20.png Le Laquais-Poisson prit de dessous son bras une lettre énorme, presque aussi grande que lui, et la présenta au Laquais-Grenouille en disant d’un ton solennel : « Pour Madame la Duchesse, une invitation de la Reine à une partie de croquet. » Le Laquais-Grenouille répéta sur le même ton solennel, en changeant un peu l’ordre des mots : « De la part de la Reine une invitation pour Madame la Duchesse à une partie de croquet ; » puis tous deux se firent un profond salut et les boucles de leurs chevelures s’entremêlèrent.

L'ombre d'Andersen -2. Source : http://data.abuledu.org/URI/5110a341-l-ombre-d-andersen-2

L'ombre d'Andersen -2

Illustration par Bertall du conte d'Andersen, "L'ombre" : "mais, dans les pays chauds, tout repousse bien vite, et, au bout de huit jours, il remarqua, à son grand plaisir, qu’une nouvelle ombre sortait de ses jambes lorsqu’il se promenait au soleil." (wikisource, 1876).

La cuisine de la duchesse, par Alice. Source : http://data.abuledu.org/URI/50cfe99b-la-cuisine-de-la-duchesse-par-alice

La cuisine de la duchesse, par Alice

La cuisine de la duchesse, illustration d'origine (1865), par John Tenniel (1820 – 1914), du roman de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles : La porte donnait sur une grande cuisine qui était pleine de fumée d’un bout à l’autre. La Duchesse était assise sur un tabouret à trois pieds, au milieu de la cuisine, et dorlotait un bébé ; la cuisinière, penchée sur le feu, brassait quelque chose dans un grand chaudron qui paraissait rempli de soupe. « Bien sûr, il y a trop de poivre dans la soupe, » se dit Alice, tout empêchée par les éternuements.

La fête des poupées au Japon. Source : http://data.abuledu.org/URI/52015544-la-fete-des-poupees-au-japon

La fête des poupées au Japon

Exposition de la fête des poupées, Hina matsuri, fête qui a lieu au Japon le 3 mars, jour consacré aux petites filles. Les jours précédents le 3 mars, les petites filles japonaises exposent de précieuses poupées posées sur des petites estrades à plusieurs niveaux. Ces poupées spéciales, qui se transmettent de génération en génération, sont rangées dans un carton tout le reste de l'année. Elles représentent des personnages de la cour impériale de l'ère Heian. Sur le niveau le plus haut, on trouve l'empereur à gauche et l'impératrice à droite ; un paravent doré fait souvent office d'arrière-plan. Sur le second niveau sont disposées trois dames de cour portant des flacons de saké. Cinq musiciens, dont un chanteur, se tiennent sur la troisième marche. Sur les trois niveaux inférieurs sont présents divers personnages, comme des chars à bœufs. La quatrième étagère inclut souvent deux ministres : le ministre de gauche et le ministre de droite. On place également des hishimochi, des petits mochi tricolores, en forme de parallélogramme.

Le "capitan" espagnol au XVIIème siècle. Source : http://data.abuledu.org/URI/51c166ce-le-capitan-espagnol-au-xviieme-siecle

Le "capitan" espagnol au XVIIème siècle

Le Capitan représente, dans la troupe, le soldat fanfaron qui vient d’Espagne. Les soldats de Charles-Quint, qui se répandirent dans toute l’Europe, en fournirent de nombreux modèles tant à la comédie écrite qu’à la comédie improvisée. C’est le Miles gloriosus de Plaute rajeuni. Militaire, plein de galons, il symbolise le soldat qui vante ses exploits. Il porte un chapeau à plume et une fraise, il est muni d’une épée et a une belle prestance. Abraham Bosse (1604-1676), graveur français.

Le conte de Jacques, tueur de géant. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e4b730-le-conte-de-jacques-et-le-geant

Le conte de Jacques, tueur de géant

Le conte de "Jacques, le tueur de géant", illustration par Arthur Rackham (1867-1939) des « English Fairy Tales » de Flora Annie Webster Steel (1847-1929) : Prenant toutes les clefs du château, Jacques en ouvrit toutes les portes.

Le stade du miroir de Lacan. Source : http://data.abuledu.org/URI/51eeb9f9-le-stade-du-miroir-de-lacan

Le stade du miroir de Lacan

Stade final du stade du miroir selon Lacan : S barré = le sujet divisé. M (miroir) : A = le grand Autre. C = le corps propre. a = l'objet du désir. i'(a) = moi idéal. S = sujet de l'imaginaire. I = idéal du moi. Dans l'expérience archétypique du stade du miroir, l'enfant n'est pas seul devant le miroir, il est porté par l'un de ses parents qui lui désigne, tant physiquement que verbalement, sa propre image. Ce serait dans le regard et dans le dire de cet autre, tout autant que dans sa propre image, que l'enfant vérifierait son unité. En effet, l'enfant devant le miroir reconnaît tout d'abord l'autre, l'adulte à ses côtés, qui lui dit « Regarde c'est toi ! », et ainsi l'enfant comprend « C'est moi ».

Le vieux sultan - conte de Grimm. Source : http://data.abuledu.org/URI/47f2bf6a-le-vieux-sultan-conte-de-grimm

Le vieux sultan - conte de Grimm

LE VIEUX SULTAN - Conte de Grimm - Traduit de l'anglais par Ania Lesca Il était une fois un paysan qui possédait un chien fidèle nommé Sultan, qui était si vieux qu'il avait perdu toutes ses dents et ne pouvait plus rien mordre. Un jour, devant la porte de sa maison, l'homme dit à sa femme :

Marie aux sabots de bois se gage - 10. Source : http://data.abuledu.org/URI/52bcca20-marie-aux-sabots-de-bois-se-gage-10

Marie aux sabots de bois se gage - 10

Marie aux Sabots de bois se gage - 10 Jordic (1876 - 1915) : ... mise à la porte et si elle fut giflée d'importance par Maman Mariannick. On lui trouve tout de même une autre place chez Mme Sabreur, la veuve du colonel, qui commande de suite : -- Petite, tu vas faire le ménage : d'abord ma chambre. Ouste ! Dépêche-toi ! La jeune bonne prend le tapis, une splendide peau de tigre que le colonel a rapportée jadis d'Algérie. Elle la prend par les deux pattes de derrière et va à la fenêtre pour bien secouer la poussière. Vlan !... Mais notre étourdie n'a pas songé que la tête de tigre est très lourde ; son poids entraîne Marie, et les bonnes des voisins entendant des cris, aperçoivent la fillette, qui semble voler, à la suite du tapis. Or, au rez-de-chaussée, se trouve l'épicerie de M. Poivre. On y vend de tout : sucre, café, riz, pruneaux, même des légumes et des lapins, qu'on...